PGE - Business Law & Management

Je m'appelle Christophe Collard, je suis professeur de droit à l'EDHEC Business School,
où je dirige la filière Business Law and Management, qui est destinée à tous ceux qui visent les métiers du droit et de la fiscalité à l'EDHEC
Et je co-dirige également avec mon collègue Christophe Roquilly, LL.M. Law and Tax Management, qui est la dernière année de cette filière Business Law and Management à l'EDHEC. L'histoire de la filière Business Law and Management à l'EDHEC en fait qu'elle remonte aux années 90.

Des étudiants qui viennent nous voir nous disant qu'ils sont révélés à un véritable en comment pour la matière juridique et qu'ils aimeraient l'approfondir. Avec le temps, c'est fait ressentir le besoin d'aller encore plus loin en nous adjoingnant avec un partenaire qui pouvait délivrer de vrais diplômes de droit validés par l'université.
Ce partenaire naturel, c'était la faculté libre de droit. 
Par avancée successives, en 2013, on crée cette filière Business Law and Management, qui en 4 ans, 3 années plus une année de césure, permet de construire un parcours complet offrant aux étudiant le meilleur du droit et le meilleur du management.

Il y a trois piliers dans cette structure, c'est l'enseignement, c'est la recherche, puis il y a une partie qui est en pleine croissance de Business Development. Ça nous amène à être en prise direct avec les préoccupations
de, en ce qui nous concerne l'industrie du droit.  
J'ai au plus profond de moi-même ressenti ce besoin de se battre pour une certaine forme de justice, de se battre pour les autres. L'avocat, c'est celui qui porte la voix des autres. C'est une mission noble, celui qui va se battre pour la veuve et l'orphelin ou pour l'entreprise spoilée ou pour mettre en place un système qui va lui être bénéfique, mais c'est quelqu'un qui, je pense fondamentalement, se bat.

Peut-être une formule qui est suffisamment générale et parfaitement vrai,
je la reprends du professeur Claude Champot, qui était un grand professeur de droit à l'origine de l'école du droit de l'entreprise.
Claude Champot a écrit, "celui qui ne sait que du droit ne connaît pas le droit."

Je pense que c'est important de bien comprendre que le droit est une matière qui s'inscrit dans un environnement et que l'on ne peut bien le comprendre et qu'on ne peut bien l'appliquer, le pratiquer, que si il n'y en a suffisamment ouvert pour rien intégrer des problématiques qui sont périphériques. 
L'idéal c'est d'être passionné. Alors le niveau est assez haut quand on parle de passion. Au moins enthousiasmé, avoir de l'appétit pour la matière, 
qui est une matière complexe, mais qui permet de répondre à pleins de questions et d'avoir ce goût de la résolution de problèmes concrets, pratiques.

Plus généralement, je pense qu'il y a quand même un fort ancrage par rapport à l'idéal de justice. Je pense sincèrement, que ce qui me donne envie au quotidien d'enseigner et d'enseigner encore et toujours, c'est cette étincelle qu'on peut voir dans les yeux de certains étudiants qui nous donne cette énergie, qui nous permet de réaliser qu'on produit un effet, un impact 
pour reprendre le moto de l'EDHEC.
Et je me rappelle, probablement, en ce qui me concerne mon moteur premier, ce retour que l'on peut avoir de la part des étudiants et aussi de la part des diplômés qui, souvent, ont la gentillesse et je pense que c'est sincère, de nous dire qu'on a joué un rôle dans leur carrière et dans leur épanouissement.